La roseraie des illustres

La roseraie 

La « roseraie des illustres » est une véritable collection botanique, témoin du passage des nombreux célébrités que Jean-Claude Brialy a côtoyé dans sa vie et qui y ont séjourné au domaine.  

Chaque variété de roses créée en hommage à chacun de ces « illustres » sera munie d’un QR code orientant vers le portrait de l’artiste à qui elle est dédiée. 

Vous pourrez ainsi découvrir la « rose Barbara », à l’image de celle qui venait jouer du piano chez son ami, le dimanche après-midi au domaine, d’un rouge foncé intense aux reflets de velours noir, issu d’un croisement entre la Grande rose rouge velours de rosa « le Grand Huit Adharman » et la large et moussue « Koreipark », un hybride buissonnant de rosa rugosa… et près de cent autres.  

La rose « Jean-Claude Brialy » plantée par Jean-François Copé, maire de Meaux, le 18 septembre 2021 inaugure cette roseraie.

Biographie de Jean-Claude Brialy 

Jean-Claude Brialy naît en 1933 en Algérie. Après son baccalauréat, il s'inscrit d'abord au Conservatoire de Strasbourg où il obtient un premier prix de comédie, puis au Centre d'art dramatique de l'Est. En service militaire à Baden-Baden, il est affecté au service cinéma des armées, qui lui donne entre autres l'occasion de tourner dans son premier court métrage.  

Débarquant à Paris dans les années 50, il fréquente très vite la bande des Cahiers du Cinéma. C'est Jacques Rivette qui l'engage le premier mais la célébrité arrive en 1958 avec les deux premiers films de Claude Chabrol : Le Beau Serge et Les Cousins qui révèlent un acteur désinvolte et racé. Compagnon de route des "Jeunes Turcs", Jean-Claude Brialy tourne avec Godard , Truffaut ou encore Rohmer. C’est grâce à leur soutien qu’il achète le domaine de Monthyon en 1960.  

Il y tournera son premier film, Eglantine, une évocation nostalgique de ses souvenirs d'enfance. En tout, il réalisera six longs métrages pour le cinéma, et autant pour la télévision. Parmi ses nombreuses activités, il faut aussi citer celles de directeur de théâtre (celui des Bouffes-Parisiens notamment), de créateur ou directeur artistique de festivals (Ramatuelle, Anjou), et d'animateur d'émissions de radio (sur Europe 1 en particulier).  

Homme de théâtre et de cinéma, il nouera toute sa vie de nombreuses amitiés artistiques qui viendront nourrir ses mémoires à travers le Ruisseau des singes (Robert Laffont) et J’ai oublié de vous dire (XO éditions).  

Jean-Claude Brialy s’éteint en 2007, au domaine de Monthyon. 

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